Le Trade for Development Center des autorités belges a épluché 16 études d’impact sur le sujet. Les 4 labels les plus importants ont été examinés sous 4 angles : économique, social, environnemental et du point de vue des conséquences pour les organisations. Samuel Poos, du TDC, nous en a présenté les conclusions.
La certification du cacao a contribué à revitaliser le secteur et rendre le métier plus attractif pour les cultivateurs de cacao. A-t-elle eu une influence sur les revenus de la famille ? Cela dépend du contexte global : la taille des plantations et le rendement de la production, la politique de prix menée par les autorités, les investissements réalisés par les coopératives et les producteurs et la vitalité des coopératives.
Alors que les consommateurs s’attendent à ce que, en toutes circonstances, les labels contribuent sensiblement à une vie meilleure, ce n’est pas toujours le cas. En fin de compte, les producteurs n’ont que peu d’influence sur les coûts et revenus dans la filière du cacao au chocolat. Les études recommandent de porter une plus grande attention à la qualité du cacao, de renforcer les coopératives, de lutter contre la déforestation et surtout de prendre en compte les intérêts des producteurs : le prix qui leur est octroyé est une composante essentielle d’un revenu décent.