Associação Beneficente Evangélica da Floresta Imperial

C’est en partie grâce à un prêt octroyé par Oikocredit que notre partenaire peut attribuer une bourse d’étude à ces enfants. Les jeunes sont bien conscients de l’opportunité qui leur est offerte et certains renvoient volontiers l’ascenseur lorsqu’ils atteignent l’âge adulte.

Alexandre avait 6 ans lorsqu’il a pu intégrer cette école grâce à une bourse scolaire, tout comme sa sœur aînée. Devenu professeur de gymnastique, il enseigne maintenant lui-même à l’école Sinodal da Paz. « J’adorais cette école. Je voulais absolument y revenir et travailler avec des enfants: peut-être une manière de donner quelque chose en retour. J’enseigne à mes élèves ce que moi-même j’ai appris ici: le respect des autres et des différences, la collaboration dans le travail, des valeurs. »

Michael, maintenant âgé de 17 ans, est arrivé dans cette école à 12 ans. C’est le directeur de son école précédente qui a fait en sorte qu’il obtienne une bourse pour poursuivre ses études dans l’école Sinodal da Paz. C’est une réelle opportunité pour cet excellent élève en mathématique car l’enseignement et l’encadrement y sont bien meilleurs. « Si j’étais resté dans mon école précédente, je n’aurais jamais eu la chance de pouvoir aller étudier à l’université. »

Thamires, 16 ans, a reçu une bourse il y a deux ans pour poursuivre ses études ici. Elle aussi est une élève prometteuse. Elle rêve d’aller étudier à l’université après ses études secondaires. Elle hésite encore entre des études de pédiatrie au Canada ou d’histoire en Allemagne…

Andréa avait 4 ans lorsqu’elle est arrivée dans cette école, sans bourse. Elle nous dit : « C'est vraiment important pour notre formation, ce mélange d’élèves payants et d’élèves issus de familles à bas revenu. Les enfants de familles plus pauvres peuvent accéder à l’enseignement tandis que les enfants de familles plus aisées et capables de payer les frais de scolarité, apprennent à comprendre et à respecter les enfants issus d’un milieu différent et moins favorisé que le leur. »