Soutenir financièrement les femmes, c’est aussi dans l'intérêt de la scolarisation des enfants

Parmi les bénéficiaires des microcrédits octroyés par les partenaires d’Oikocredit, 86% sont des femmes et nous en sommes fiers ! Des études montrent que les femmes, plus souvent que les hommes, consacrent leur argent à leur famille. Ainsi par exemple, elles privilégient la santé en achetant de la nourriture saine et l’éducation en envoyant leurs enfants à l’école.

Nos critères de financement influencent également la scolarisation, de manière indirecte mais considérable. Ainsi par exemple, l’un de ces critères est l’interdiction du travail des enfants dans les organisations agricoles que nous finançons.

Nous avions invité, comme intervenante à notre conférence sur le commerce équitable en mars dernier, Djénéba Coulibaly, de la coopérative Katana, en Côte d’Ivoire. Elle nous a fait part de la stratégie de sa coopérative en la matière.

Le thème du travail des enfants est au premier plan de leurs préoccupations. Ils s’en entretiennent avec les mères, car ce sont les mères qui déterminent si un enfant va à l’école ou aux champs. La règle est que, durant les heures de cours, les enfants sont à l’école. En cas d’infraction à la règle, un dialogue est entamé avec la mère.

De plus, la coopérative fournit elle-même des kits scolaires de qualité (cahiers, de quoi écrire, …) à un prix abordable. « Nous avons constaté que c’est un coup de pouce déterminant pour envoyer les enfants à l’école », nous dit Djénéba Coulibaly.